Gisèle Pélicot a été agressée sexuellement par son mari de l'époque, Dominique Pélicot, et par des inconnus pendant 10 ans. Voici ce que nous avons appris lors du procès de ses agresseurs sexuels: La victime n'a pas à avoir honte Gisèle a voulu que le procès soit public, pour bien montrer que ce n'est pas elle qui doit se cacher, mais ses agresseurs. Les hommes qui l'ont violée sont arrivés au tribunal cagoulés et masqués pour ne pas être reconnus. Cependant, le procès s'est déroulé à visage découvert. Les agresseurs ne se présentent pas comme des monstres Les hommes qui ont agressé sexuellement Gisèle Pélicot étaient des hommes « normaux ». De plus, la plupart des accusés avaient des emplois normaux, comme journaliste, gardien de prison ou infirmière. La camaraderie masculine protège la culture du viol Certains accusés pensaient qu'il ne s'agissait pas d'un viol parce qu'ils avaient l'approbation du mari. Aucun de ceux qui ont rejeté la proposition de Dominique de violer sa femme n'a dénoncé l'abus à la police. Le consentement va au-delà du « non ». En France, la loi définit le viol comme une « pénétration avec violence », et les avocats des accusés soutiennent qu'il n'y a pas eu de violence. Gisèle Pélicot ayant été droguée, elle n'était pas en mesure de se défendre au moment des agressions sexuelles. Toute agression sexiste doit être poursuivie Dominique Pélicot a été découvert par la police après avoir été surpris en train de filmer des femmes sous leurs jupes dans un supermarché. Au cours de l'enquête, les policiers ont trouvé les photos et les vidéos des agressions infligées à son épouse de l'époque. Sans cette enquête, Gisèle n'aurait jamais pu porter plainte pour ce qu'on lui a fait subir.