Une étude brésilienne publiée dans le Scandinavian Journal of Medicine & Science in Sports a révélé qu'un manque de souplesse est associé à une probabilité accrue de décès prématuré. Menée par Clinimex à Rio de Janeiro et en collaboration avec des institutions internationales, l'étude a porté sur 3 139 personnes âgées de 46 à 65 ans. Après 12 ans de suivi, 302 participants étaient décédés et l'analyse a révélé que les personnes les moins flexibles présentaient un risque de mortalité plus élevé. La souplesse, définie comme l'amplitude des mouvements des articulations, commence à diminuer avec l'âge. Les personnes peu souples ont un risque de décès jusqu'à 4,78 fois plus élevé. L'étude a utilisé le Flexitest pour évaluer la souplesse, qui prend en compte le mouvement de 20 articulations. Malgré la corrélation constatée, les chercheurs soulignent la nécessité de mener d'autres études pour comprendre la relation entre la souplesse et la longévité.