Donald Trump a signé un décret visant à lutter contre l'antisémitisme, en particulier sur les campus universitaires.  Le décret ordonne aux agences fédérales de prendre des mesures contre la discrimination, le vandalisme et la violence antisémites, les qualifiant de « vague de harcèlement sans précédent ». Il demande également aux chefs d'agence d'élaborer de nouvelles stratégies de lutte contre l'antisémitisme dans un délai de 60 jours.  Une disposition clé du décret suggère que certaines manifestations d'étudiants pourraient violer les lois fédérales interdisant le soutien aux organisations terroristes.  Les étudiants étrangers impliqués dans de telles activités pourraient être expulsés. La directive demande aux écoles de surveiller et de signaler ces incidents aux autorités fédérales pour enquête. Les partisans de cette directive font valoir qu'elle apporte une protection indispensable aux étudiants juifs, dont beaucoup ont fait état de menaces et de harcèlement.  Certains étudiants juifs affirment que les universités n'ont pas tenu compte de leurs préoccupations en matière de sécurité. Ses détracteurs estiment qu'il s'agit d'une mesure excessive qui étouffe la liberté d'expression, arguant que les manifestations pro-palestiniennes sont injustement taxées d'antisémitisme. « La révocation des visas d'étudiants ne devrait pas être utilisée pour punir et filtrer les idées que le gouvernement fédéral n'approuve pas. Les étudiants qui commettent des délits - y compris des actes de vandalisme, des menaces ou des actes de violence - doivent en subir les conséquences, qui peuvent aller jusqu'à la perte de leur visa », a déclaré Sarah McLaughlin, membre de la Fondation pour les droits individuels et l'expression.  Le Conseil des relations américano-islamiques a dénoncé l'ordonnance comme une tentative de réduire au silence les étudiants protestataires, les comparant aux mouvements passés contre la ségrégation et l'apartheid.